De l’autre côté de la rue, nous trouvons :
EMPORIUM
Dans l’antiquité romaine, le mot Emporium désignait un comptoir commercial à l’étranger.
Au début du XXème siècle, les grands
centres commerciaux aux Etats Unis sont appelés Emporium.
Le dôme du magasin s’inspire du
manoir d’une grande famille de l’Etat de New York.
Deux fresques représentent l’ouverture des établissements de la chaîne Emporium : celui de Californie qui a pour propriétaire Walt Disney, établi en 1855 (pour 1955) et celui de Floride établi en 1871 pour 1971. Pour rester en cohérence avec le thème, les dates sont replacées un siècle plus tôt
La date 1892 fait référence à 1992
l’année d’ouverture du Parc.
Au plafond on peut voir circuler des paniers sur des rails. Les employés, fin XIXème début XXème siècle n’étaient pas autorisés à manipuler de l’argent. Ils plaçaient cet argent dans les paniers qui étaient tractés jusqu’aux bureaux situés au-dessus.
Le Cash Railway ou système de caisse aérienne a été créé par William Stickney LAMSON à la fin du XIX ème siècle et amélioré par Robert McCARTHY qui a ajouté un moteur électrique au début des années 1900.
Lors de la construction de Disneyland Paris, Eddie SOTTO a décidé d’installer ce Cash Railway qui a été construit par une entreprise canadienne sur le modèle Lamson.
À la suite de nombreuses pannes, le système ne fonctionne pas actuellement.
Les vitraux de la coupole du magasin représentent de grands inventeurs.
- Alexander Graham BELL inventeur du téléphone
- George Washington CARVER, agronome qui a amélioré la culture du coton et des arachides
- Robert FULTON inventeur entre autres du premier submersible opérationnel nommé le Nautilus
- Henry FORD, industriel automobile, travail à la chaîne
- George EASTMAN industriel fondateur de KODAK
- Orville et Wilbur WRIGHT, pionniers de l’aviation ; la devanture de la boutique Kitty Hawk Cycle Shop près de l’entrée de Discover Gallery, leur rend également hommage
- Nikola TESLA, inventeur des premiers alternateurs permettant la distribution du courant alternatif
- Thomas EDISON, inventeur prolifique et notamment de l’ampoule électrique , fondateur de la Compagnie General Electric.
DAPPER DAN’S HAIRCUT
Après l’Emporium qui occupe tout le pâté de maison, sur la rue «Flower Street » il y a la boutique du Barbier. C’est une authentique boutique comme on pouvait en trouver fin XIX ème – début XX ème siècle aux Etats Unis.
Les messieurs peuvent s’y faire raser et couper les cheveux, sur rendez-vous.
C’est une boutique typiquement masculine avec le magazine « Police Gazette », des photos de boxeurs, de joueurs de base-ball.
Le chauffe-serviettes est un modèle que l’on pouvait trouver dans le célèbre catalogue de vente par correspondance Sears & Roebuck. Un exemplaire a été retrouvé par hasard par une Imagineer dans un restaurant.
Sur une étagère des tasses sont marquées au nom de leur propriétaire. A l’époque chaque client avait sa propre tasse lorsqu’il allait chez le barbier. Elles sont ornées du symbole de la profession de la personne : casque de pompier, étoile de shérif …
Le mobilier et les accessoires du salon sont authentiques : ils ont été achetés à un barbier de Chicago qui partait à la retraite au moment de la création du parc.
WALT’S AN AMERICAIN RESTAURANT
De l’autre côté de Flower Street se trouve le Walt’s An American Restaurant.
Son adresse 1401 Flower Street est celle du siège de Walt Disney Imagineering à Glendale en Californie. La date d’ouverture du restaurant est 1901, Chicago… date et lieu de naissance de Walt Disney.
Les meubles et la décoration raffinée retracent la vie et l’œuvre de Walt Disney : buste de Walt Disney, piano, photos de famille, photo de la ville de Marceline, deux Oscars.
La cage à oiseau est une référence aux Audio-Animatronics.
Cette technique est née avec l’achat par Lilian Disney d’une cage à oiseau animée à La Nouvelle Orléans. Walt Disney a développé une animation en trois dimensions, synchronisée avec le soundtrack (la bande son du cinéma). Cela a donné le premier Audio-Animatronic qui était un oiseau. C’est l’origine de l’attraction « The Enchanted Tiki Room » à Disneyland Californie qui est la première attraction à présenter ce concept en 1963.
L’ascenseur qui permet d’accéder au premier étage est en acajou avec un dôme en verre. Sur les vitres sont gravées les initiales de Walt Disney, identiques à celles de la balustrade en fer forgé de son appartement de New Orleans Square à Disneyland Californie. On retrouve ces initiales sur le comptoir à l’entrée du restaurant.
Dans l’escalier qui permet d’accéder aux salles du restaurant, des photos montrent « l’ascension » vers la gloire avec Mickey, Blanche-Neige et le Parc Disneyland.
A l’étage on a l’impression d’entrer dans un véritable appartement avec ses salons aux murs décorés comme à l’époque en « lincrusta » (matériau à base de lin et de pulpe de bois qui donne une apparence de matière plastique lavable) ou en « anaglypta » (papier et pâte vierge avec un relief très profond).
On découvre 5 salles à thème :
- Fantasyland est une salle de style gothique qui présente des peintures, esquisses et sculptures illustrant les conte de fées européens.
- Adventureland est une salle de style orientaliste où sont exposés des croquis de Marc Davis pour Pirates des Caraïbes.
- Discoveryland est un hommage à l’Art Nouveau d’Alphonse MUCHA et Hector GUIMARD ainsi qu’à Jules Verne. On y trouve des maquettes d’attractions. La cheminée a été dessinée par Eddie SOTTO en s’inspirant de celle crée par Alphonse MUCHA pour la bijouterie Fouquet (qui est maintenant exposée au Musée Carnavalet à Paris). Elle est sculptée en noyer d’Amazonie. Au-dessus, une structure représentant la sphère céleste dans laquelle flotte une maquette du Nautilus, réalisée par Tom SHERMAN, le directeur artistique de l’attraction les Mystères du Nautilus.
- Disneyland Hotel est une petite pièce où sont exposés des croquis représentant l’architecture du Disneyland Hotel.
- Fontierland est une grande salle de style « bibliothèque » avec des représentations des attractions de ce land. Elle est décorée dans le style de Frederic REMINGTON peintre et sculpteur américain spécialisé dans la représentation de l’Ouest américain.
A l’origine il y avait trois salles supplémentaires au rez de chaussée, et une terrasse extérieure sur Flower Street. Deux salles se trouvaient à gauche de l’ascenseur : l’une consacrée à la passion de Walt Disney pour les trains avec des photos du modèle réduit construit dans sa propriété ; l’autre avec des dessins préparatoires à la création de Main Street USA et une maquette du bâtiment Main Street Transportation Company.
La dernière salle derrière l’escalier était consacrée aux liens de Walt Disney avec l’Europe avec des photos de voyages et notamment celle de leur passage dans la « Disney Street »de Londres en 1965.
LILLY’S BOUTIQUE
En 1999 les trois salles du bas du restaurant Walt’s An American Restaurant ont été rassemblées pour former Lilly’s Boutique, en hommage à l’épouse de Walt Disney.
A l’entrée du magasin, on retrouve la cheminée qui faisait partie du restaurant.
Lilly est le diminutif du prénom de l’épouse de Walt Disney : Lillian.
Au-dessus du nom de la boutique, les initiales LB correspondent au nom de jeune fille de Lillian Disney : Lillian Bounds.
On retrouve l’indication « Since 1901 » en référence à la date de naissance de Walt Disney.
PORTE CASTING AGENCY
Entre le « Walt’s – an American restaurant » et « Lilly’s Boutique », il y a la porte de la « Casting Agency » dont le « founder & Director Emeritus » (fondateur & directeur émérite) est Walter Elias Disney. On y lit une citation de Walt Disney « It takes People to Make the Dream a Reality »
DISNEY & CO
Au-dessus du bâtiment on peut voir ROD BLDG pour ROD Building. ROD pour Roy Oliver Disney, le frère de Walt.
Le bâtiment indique la date June 24,1893. C’est la date de naissance de Roy Oliver Disney.
Le thème de la décoration de ce magasin est celui de la fête foraine et du cirque.
CASEY’S CORNER
Le restaurant est un hommage au sport typiquement américain : le base-ball.
Le poster sur la façade est réalisé d’après une peinture représentant « Shoeless Joe Jackson », célèbre joueur de base-ball.
1888 sur la façade dans le C rouge fait référence à l’année de publication du poème qui a inspiré le court-métrage d’animation « Casey à la batte » (Casey at the Bat) sorti en 1946 et qui raconte l’histoire de Mighty Casey, un joueur de baseball, qui en 1902, perd son savoir-faire et ne peut plus toucher une balle.
Au premier étage du restaurant, une fenêtre rend hommage à Jake Norworth et Albert Von Tilzer, qui sont les paroliers et musiciens de la chanson « Take me to the ball game », traditionnellement chantée durant les matchs de base-ball.
La façade du restaurant, côté Central Plaza, s’appelle le « Doubleday building » fondé en 1888. Abner Doubleday aurait inventé le baseball
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