DISCOVERYLAND

 

C’est le land des visionnaires, européens et américains, qui, dans le passé, ont imaginé le futur. 

A l’entrée de Discoveryland, près des colonnes à droite d’Autopia, on remarque une citation de Jules VERNE : « Tout ce qui est dans la limite du possible doit être et sera accompli » (La Maison à vapeur – 1880). 

Dans son émission sur ABC « Disneyland », le 31 octobre 1956, Walt DISNEY a la même approche en mentionnant « the Plausible Impossible », c’est-à-dire la possibilité de réaliser par le roman ou par le dessin animé, ce que l’homme peut rêver.

L’idée de ce Land est de réunir différentes visions de l’avenir, celles du passé, et les idées futuristes pour créer une sorte d’histoire de la Science-Fiction, un univers intemporel.  Le land fait référence à Jules Verne, H.G. Wells (auteur de « la Guerre des Mondes »), Léonard de Vinci, George Lucas …

Des voyages « extraordinaires » sont représentés :

-        Dans les airs avec l’Hypérion

-        Dans l’espace avec les Starspeeders de Star Wars et les fusées de Space Mountain.

-        Sur terre avec les voitures d’Autopia

-        Sous la mer avec le sous-marin le Nautilus

 

 

LES ROCHERS ET CRATERES – LA VEGETATION

 

Ces rochers ont été conçus pour représenter certaines formes au contour très géométrique que l’on trouve dans la nature, notamment aux USA. Ils évoquent aussi deux romans de Jules VERNE : Voyage au centre de la Terre, et l’Ile Mystérieuse.

 

La végétation a aussi des allures futuristes : des espèces particulières ont été plantées dont l’Araucaria, conifère venant du Chili, et qui est couvert d’écailles.

 

 

LE VISIONARIUM / BUZZ LIGHTYEAR LASER BLAST

A l'ouverture du parc en 1992, on pouvait retrouver deux grands visionnaires européens Jules Verne et H. G. Wells au Visionarium où était projeté un film 360° qui se déroulait à Paris pendant l’Exposition Universelle de 1900. Ce film racontait l’histoire d’un voyage dans le temps effectué par ces deux précurseurs, à l’aide d’un robot-caméra dotée de 9 yeux : Nine-Eye. 

  

Dans la salle du pré-show, un robot présentateur, TIMEKEEPER dans son atelier dialoguait avec Nine-Eye. A noter que sa voix américaine était celle de Robin WILLIAM et sa voix française celle de Michel LEEB.

Au plafond, étaient suspendus des modèles réduits représentant : la machine volante de Léonard de Vinci, la montgolfière des Frères Montgolfier, le Nautilus et l’Albatros de Jules Verne, un avion des Frères Wright, le Concorde, l’équipement d’un astronaute.

Sur des étagères, on voyait des maquettes d’objets scientifiques. Les murs de la salle étaient ornés d’affiches et de dessins techniques témoignant du progrès de l’Humanité. Un écran vidéo diffusait des extraits d’archives vidéo de démonstrations scientifiques, technologiques et industrielles.

 

Le Visionarium a été fermé le 05septembre 2004, pour plusieurs raisons : fin du mécénat de Renault, fin des droits d’exploitation des œuvres de Jules VERNE.

 

Il a été transformé pour recevoir l’attraction Buzz Lightyear Laser Blast qui fait vivre le combat de Buzz l’Eclair contre l’Empereur Zorg dans le film « Toy Story ».

On peut retrouver Nine-Eye dans cette attraction.

Score maximum possible dans cette attraction : 999 999.

 

 

 

LE CAFE HYPERION et VIDEOPOLIS

 

C’est une aérogare qui permet de monter dans le dirigeable que l’on voit de l’extérieur, l’Hypérion.

Ce dirigeable est tiré du film « L’île sur le toit du monde ». La musique du film a été composée par Maurice Jarre. Il a été conçu par ordinateur à partir des images du film, puis construit en taille réelle.

Les peintures murales du Café Hyperion représentent toutes les destinations que le dirigeable peut visiter.

 

Le nom d’Hypérion vient de l’adresse des premiers Studios Disney de 1926 à 1941 : 2719 Hyperion Boulevard à Los Angeles.

A l’entrée du restaurant un panneau nous apprend que le Capitaine du dirigeable n’a effectué que 49 voyages avant de disparaître mystérieusement.

 

« Ici est amarré l'HYPERION. Ce conquérant des airs dont les exploits admirables forgèrent la légende, demeure entouré de mystère... Il n'y eut jamais qu'un seul capitaine pour commander chacune de ses quarante-neuf expéditions. Un homme qui disparut un jour, sans laisser de trace, au matin de ce qui devait être sa cinquantième croisière. L'HYPERION nous reste tel qu'en ce jour fatidique, son chargement solidement arrimé, ses instruments prêts à fonctionner. Il attend patiemment le retour de celui qui larguera ses amarres et l'emportera une fois encore dans les cieux. »

 

Selon le storytelling, les comptoirs du restaurant représentent les guichets qui permettaient d’acheter des billets pour les destinations desservies par le dirigeable.

Au sol, vers les comptoirs, se trouve une boussole géante.  

Sur les côtés de l’aéronef on voit deux cages avec des pigeons voyageurs. Ces oiseaux bougent et roucoulent. Ce sont des « animatronics » ; clin d’œil aux premiers animatronics Disney qui étaient des oiseaux.

Derrière les hublots du premier étage, il y a une station de radio. Ces hublots, dans le projet Discovery Mountain, devaient servir d’accès à des passerelles reliant Videopolis et Discovery Mountain. Le projet a été abandonné.

 

 

 

 

ORBITRON – MACHINES VOLANTES

 

Cette attraction s’inspire des esquisses de Léonard de VINCI sur le système solaire. On peut lire sur l’enseigne la phrase « il sole non si muove » (le soleil ne bouge pas) qu’il avait inscrit en majuscules sur un carnet, près d’1/2 siècle avant la théorie héliocentrique proposée par COPERNIC en 1513.

 

Pour sa réalisation, les Imagineers ont étudié les maquettes du Musée des Arts et Métiers à Paris ainsi que d’anciens objets scientifiques et astronomiques.

Les matériaux utilisés sont l’or, le bronze, le cuivre et le laiton.

La structure est illuminée par des néons qui symbolisent l’énergie et les idées nouvelles.

Les fusées s’inspirent des bandes dessinées des années 30 : Buck Rogers et Guy l’Eclair, ainsi que des romans de fiction de Ray Bradbury (auteur des « Chroniques Martiennes »). Les signes sur les fusées sont les signes du zodiaque.

A noter que les planètes se déplacent dans le sens opposé à celui des fusées. Cela donne l’impression d’une vitesse deux fois plus grande.

 

 

 

AUTOPIA

 

Le nom de cette attraction est une contraction entre automobile et utopia. 

Chacune des 60 voiture de style art déco est différente des autres.

L’attraction veut donner une vision des autoroutes du futur datant des années 30, telle qu’on la trouvait dans le magazine « Popular Science ». Dans les années 50, ce thème était déjà présent dans le dessin animé de Walt Disney « Magic Highway ».

 

 

 

LES MYSTERES DU NAUTILUS

 

En 1955, à l’ouverture de Disneyland Californie, Walt Disney venait d’achever le film « 20 000 lieues sous les mers ». Il décida alors d’exposer les décors dans le Parc.

 

L’attraction a été installée à Disneyland Paris le 4 juillet 1994. Les Imagineers ont voulu reproduire les décors tels qu’on les voit dans le film.

Tom SHERMAN, décorateur de cinéma et grand spécialiste des sous-marins, a dessiné plus de 250 esquisses et maquettes pour montrer comment organiser le sous-marin. Avant l’inauguration, il lui a été décerné le titre d’« Amiral du Nautilus ».

 

Le grand orgue du salon du Capitaine Nemo est la reproduction de celui de la Haunted Mansion de Disneyland Californie …. qui est l’authentique orgue du film « 20 000 lieues sous les mers ».

Dans le sous-marin, on trouve une carte des Indes orientales qui date de 1794, ainsi qu’un ouvrage de 1638.     

 

A noter : l’attraction n’est pas dans le sous-marin que l'on voit dans la pièce d’eau. Un escalier mène à un bâtiment caché derrière une colline.

 

 

 

SPACE MOUNTAIN / HYPERSPACE MOUNTAIN

 

Hyperspace Mountain est la troisième version de Space Mountain. Elle a remplacé Space Mountain – Mission 2 à l’occasion des 25 ans de Disneyland Paris. L’intérieur de l’attraction a été rénové. Les trains ont été changés ainsi que la musique pour une meilleure immersion dans l’univers Star Wars.

On remarque les initiales DM sur les grilles, pour « Discovery Mountain ».

 

        

Un premier projet, confié à Tim DELANEY était prévu : Discovery Mountain. Basé sur les romans de Jules Verne, et s’inspirant du Discovery Bay créé par Tom Baxter à Hong Kong, il devait regrouper Space Mountain, les Mystères du Nautilus, un restaurant, des magasins, et donner accès à Star Tours, Cinémagique et Vidéopolis. Le projet a été modifié, mais certains éléments déjà prévus sont restés.

 

En 1995, à l’ouverture de l’attraction, le voyage s’appelait « De la Terre à la Lune » en référence au roman de Jules Verne.

Dans la dernière salle de la file d’attente on trouve une représentation du Baltimore Gun Club qui, selon le roman, est à l’origine de la création du canon Columbiad et du projet d‘excursion lunaire.  A noter que dans son roman, Jules VERNE situe l’implantation du canon en Floride.

Dans la salle précédente, les lettres et chiffres qui accompagnent les étoiles de la voûte sont les initiales et dates de naissance des Imagineers qui ont travaillé sur l’attraction.

La structure est haute de 36 mètres.

Le canon est un modèle Columbiad d’une hauteur de 22 mètres, aligné sur un angle de 45°. Capable de tirer à longue portée, c’est un canon de marine excellent pour la défense des côtes à son époque. Ce type de canon a été inventé par le colonel George BOMFORD, en 1811, et il a été utilisé jusqu'au début du XX^e siècle quasi exclusivement aux États-Unis.

A l’intérieur du canon se trouve une catapulte de porte-avion qui lance les trains-fusées à une vitesse de 75km/heure. Il a une inclinaison de 32°.

 

Le premier passager pour réaliser les tests a été une peluche de Pan-Pan (du film Bambi). La peluche a été attachée au siège, une caméra devant elle. Sur la video, les Imagineers ont pu voir les oreilles suivre tous les mouvements de l’attraction, s’écraser en arrière, se relever, se déplacer dans tous les sens.

 

Le compositeur de la Musique, Steve Branson, malgré sa peur des montagnes russes a testé l’attraction et s’est rendu compte que la vitesse du train variait de trajet en trajet, selon le nombre de personnes qui se trouvaient à bord. Il a donc fallu concevoir la musique comme une série de sections musicales qui pouvaient être déclenchées au fur et à mesure du parcours en s’enchaînant parfaitement. C’est le principe « Onboard Audio » déjà utilisé pour CaseyJr. Le petit train du Cirque.

En 2006   le nom du voyage devient « Space Mountain : Mission 2 ». En 2017, l'attraction est renommée "Hyperspace Mountain" en référence à Star Wars.

 

 

 

STAR TOURS - THE ADVENTURES CONTINUE

Certains objets ont été offerts par George Lucas : un Speeder Bike dans la file d’attente, entouré de pièces détachées provenant d’un autre véhicule.

Le numéro du vol que vous prenez est 1401 pour 1401 Flower Street à Glendale (siège social de Walt Disney Imagineering en Californie).

Les Audio-Animatronics y sont complexifiés : ils interagissent avec un écran.

Dans la salle d’attente où sont exposées les navettes, une annonce demande au propriétaire du véhicule THX1138 de déplacer son véhicule. THX1138 est le titre d’un film réalisé par George Lucas en 1971.

En Californie, les ordinateurs qui contrôlaient l’attraction Pirates of the Caribbean, ont été remplacés par d’autres plus modernes. Ils devaient partir à la casse. C’étaient des gigantesques machines de 3mètres de haut, utilisées du temps où Walt Disney était en vie. Ces machines ont été récupérées par Disneyland Paris et sont maintenant dans un coin de la salle des Droïdes.

C’est l’acteur Anthony DANIELS, voix originale de C3PO en anglais, qui a enregistré le dialogue en français.

Et je ne résiste pas à mentionner l’iconique message que nous délivrait l’hôtesse, sur les moniteurs vidéo avant d’embarquer :

                        

"Votre attention s'il-vous-plaît. Nous allons maintenant revoir ensemble les procédures d'embarquement. Dès l'ouverture des portes automatiques, veuillez emprunter la rampe d'accès à la cabine. Avancez le long de votre couloir, et occupez tous les sièges disponibles. Pour des raisons de sécurité, il est recommandé à tous les passagers de garder leurs ceintures attachées pendant la durée du vol. Tirez la courroie située sur le côté droit de votre siège, et bouclez votre ceinture à gauche. Le règlement intergalactique exige que tous vos bagages à main soient placés sous votre siège. Veuillez ne pas fumer à bord, et ne pas utiliser d'appareils photo avec flash. Si vous désirez poser des questions, n'hésitez pas à consulter un membre de l'équipage. Nous allons décoller dans quelques instants. Merci, et bon voyage !"                          

Depuis le 25 mars 2017, l’attraction a été rénovée et s’appelle Star Tours- L’aventure Continue. Il y a davantage d’effets spéciaux, et plus de 60 combinaisons de mission possible, avec des scénarios aléatoires.

 

  

BOUTIQUE STAR TRADERS

La végétation représente le Bien et le Mal : le blanc des troncs représente les armures des Startroppers, le vert du feuillage le sabre laser des Jedi.

Selon le storytelling, l’antenne parabolique au-dessus de la boutique sert à recevoir les commandes en provenance de planètes éloignées.

 

 

DISCOVERYLAND THEATER

Au fond de Discoveryland une salle de théâtre de 600 places diffusait, à l’ouverture du Parc en 1992, le film de Michael JACKSON « CAPTAIN EO ».

Ce film a été remplacé en 1998 par « CHERI J’AI RETRECI LES GOSSES ».

Cette salle qui a pris tour à tour les noms d’IMAGINATION INSTITUTE, CINE MAGIQUE, s’appelle depuis 2010 DISCOVERYLAND THEATER. Il est prévu de diffuser des extraits de films en 4D : 3D plus effets sensoriels.

Actuellement on peut y voir MICKEY ET SON ORCHESTRE PHILARMONIQUE