dimanche 19 février 2023

DISNEYLAND PARIS : UNE VISITE VIP - LES FANTASIA GARDENS


 

En passant les hautes grilles en fer forgé, nous entrons dans des jardins destinés à nous préparer à plonger dans un monde féérique : les Fantasia Gardens.

 

A l’origine Michael Eisner souhaitait faire de l’entrée du Parc une large place semblable à la Place Georges Pompidou, qui se trouve devant le centre Pompidou à Paris. Mais cela n’était souhaitable vu le nombre de personnes circulant dans cet endroit.

Tony BAXTER, qui supervisait le projet Euro Disneyland, pense aux jardins du Tivoli au Danemark. Le projet est finalement confié à l’architecte-paysagiste Jack PERRY.

Les FANTASIA GARDENS devaient remplir plusieurs buts : permettre l’entrée et la sortie du Parc et de l’hôtel, créer un endroit où les gens pourraient attendre agréablement l’ouverture de l’hôtel ou se retrouver après leur visite et offrir une vue superbe aux résidents du Disneyland Hôtel.

On accède aux jardins par une grande grille en fer forgé. Environ 10 jours avant l’inauguration du Parc, la Sécurité de Disney a été informée qu’un groupe politique opposé à l’arrivée de Disney en France avait programmé d’envahir les jardins juste avant l’Inauguration. Les Imagineers ont donc fait construire en urgence au Royaume Uni, une solide grille en fer forgé qui permet également de clore le Parc à l’heure de la fermeture.

Bien que le terrain soit plutôt plat, l’entrée des Fantasia Gardens est légèrement surélevé. La construction de la gare TGV-RER a nécessité une surélévation de la couverture béton de la place. Cela a permis une meilleure vue sur le Disneyland Hôtel et le Mickey floral ainsi qu’une déclivité naturelle pour les cascades.

Les grands gazebos sont l’œuvre de l’Imagineer Ed ROBERTS qui a participé aussi à la construction du Disneyland Hôtel. Ils sont des points de repos ombragés.

Trois petits édifices à 5 face, de style victorien ont été créés par Ed ROBERTS et Stuart BAILY. Ils font office de « colonne Morris » pour des affiches de classiques Disney et des informations utiles. Ils aident également à canaliser le passage des visiteurs.

Tous les éléments d’implantation, de construction, d’éclairage, de plantation ont été préparés par les Imagineers à Glendale.

Les plans ont été formalisés et « francisés par l’architecte paysagiste français Bernard CAVALIE de l’Atelier de l’Ile de Paris sous la supervisions des Imagineers.

Une autre équipe d’Imagineers a finalisé le pavage, les pièces métalliques et l’éclairage.

Ils ont travaillé tous travaillé en collaboration avec les Imagineers John HENCH, Paul COMSTOCK, Pam SCHIRMER, Brett LEMMON.

Les plans des plantations sont dus à l’entreprise britannique « Derek Lovejoy & Partners » d’après un concept basé sur un mélange de d’arbres à feuilles persistantes, à feuilles caduques, d’arbustes fleuris et plantes tapissantes.

 

 

LA STATUE DISNEY LEGENDS

A l’entrée des jardins, une grande sculpture représente la baguette magique de Mickey Apprenti Sorcier (du film Fantasia sorti en 1940). C’est la statue « Disney Legends ».

 


En 1947, Walt Disney décide de créer une récompense interne, pour récompenser tous ceux qui travaillent dans l’ombre et concourent à la réussite des Studios Disney.

La première statuette en bronze représentant Mickey et baptisée « Mousecar » est offerte par Walt à son frère Roy. (Mouse pour souris et car pour oscar). Plusieurs Mousecars ont été distribuée jusqu’à la mort de Walt Disney. Ont été récompensé notamment des acteurs, des musiciens, des auteurs de bandes dessinées, les « voix » de personnages Disney….

En 1987, Roy E. Disney, fils de Roy O. et neveu de Walt, reprend l’idée cette récompense. Le sculpteur Andrea FAVILLI crée une sculpture de bronze, le Disney Award Legends. Ce trophée est divisé en 3 parties :

-        une spirale ayant la forme d’un parchemin et des tours de château pour symboliser « l’imagination et la puissance des idées

-        la main et le bras de Mickey Mouse pour le talent, la rigueur et les expertise de ceux qui sont récompensés

-        une baguette magique avec une étoile pour la magie et l’étincelle produite lorsque l’imagination et le talent se conjuguent pour créer un nouveau rêve.

 

En 1997, pour les 10 de la création de cette récompense, et à l’occasion des 5 ans de Disneyland Paris, une réplique de la statuette haute de 4, 50 mètres est inaugurée au centre de Fantasia Gardens. A la base de la statue, sur le socle, une plaque mentionne les Disney Legends de l’année.

Ken ANNAKIN, cinéma, Grande Bretagne        Robert NEWTON, cinéma, Grande Bretagne

Hugh ATTWOOL, cinéma, Grande Bretagne    Sir Tim RICE, musique, Grande Bretagne

Maurice CHEVALIER, cinéma, France              Robert STEVENSON, cinéma, Grande Bretagne

Phil COLLINS, musique, Grande Bretagne       Richard TODD, cinéma, Grande Bretagne 

Sir John MILLS, cinéma, Grande Bretagne       David TOMLINSON, cinéma, Grande Bretagne 

 

 

Le regard est attiré par le Disneyland Hôtel, élégant et imposant bâtiment de couleur rose qui marque l’entrée du Parc lui-même.


L’Architecte Dana AIKEN et le Cabinet WIMBERLEY ALLISON TONG & GOO pensaient faire uniquement une façade d’hôtel victorien. Mais cela coûtait trop cher … à moins de créer un véritable hôtel.

Tony Baxter, Eddy Sotto, Wing Chao se joignirent à Dana AIKEN. Pour éviter que Main Street paraisse trop petit par rapport à l‘hôtel, ils ajouté beaucoup de détails pour faire croire que l’hôtel est plus petit qu’il n’est en réalité.

Le Disneyland Hôtel est en fait un des plus grands hôtels d’Europe, mais cela ne se voit pas.

Il comporte 496 chambres et 18 suites. 

Il est de couleur rose, couleur associée inconsciemment à l’été et à l’abondance. Les toits sont peints en rouge pour être vus de loin.

L’hôtel s’inspire de l’hôtel Del Coronado de San Diego

La gigantesque horloge de la façade avec Mickey est inspirée du premier objet dérivé créé par Disney : une montre.

 

Anecdote : En 1932 Kay KAMEN, jeune vendeur à New York proposa à Walt Disney un contrat garantissant 50 000 dollars de revenus par an pour les frères Disney, sans dépenser un seul centime. Il demandait la moitié des bénéfices. Il déposa même 50 000 dollars d'avance sur le bureau de Walt. Le projet consistait à licencier des produits dérivés des œuvres de Disney contre des royalties de 5 %. Dès la fin de l'année il donna à Disney 2,5 millions de dollars, empochant une somme équivalente.

Dès 1933, sortait le premier objet dérivé : la montre Mickey, qui s’est vendue en deux ans à 2 millions et demi d'exemplaires.


64 guichets sous l'hôtel permettent d’acheter son passeport d’entrée. Mais avec le développement de la billetterie Internet et l’obligation de réserver sa date de visite, le nombre de guichets ouverts est réduit. Cette zone a pour thème « le cinéma » avec de nombreuses affiches de films.

 

Après avoir passé les portillons d’accès au Parc, et avant de passer sous la gare du Disneyland Railroad, sur des colonnes à gauche comme à droite, on trouve cette plaque :

                 

« A partir d’ici vous quittez le présent et entrez dans le monde de l’histoire, des découvertes et de la fantaisie éternelle »

 

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