COMPTE-RENDU DE LA TABLE RONDE DU 31 MAI 2012
La Table Ronde a eu lieu dans un des salons de l’hôtel New York.
Louisa nous a accueilli, aidée de plusieurs Cast Members, et nous a fait remplir un document autorisant la diffusion des photos qui seraient prises pendant la réunion. Elle nous a ensuite remis notre badge et nous avons pu accéder à la salle où un petit buffet sympathique nous était offert.
Philippe GAS et Mark STEAD sont arrivés et ont salué les participants avant de s’installer. La séance a donc débuté à 18h10 par une rapide introduction d’Olivier LAMBERT, Chargé des Relations Investisseurs.
Philippe GAS a dit quelques mots pour laisser immédiatement la parole à Mark STEAD pour commenter les résultats du 1er semestre 2012.
Les résultats
Mark STEAD a dit qu’il y avait beaucoup de signes encourageants malgré le contexte. La société résiste bien à la crise grâce notamment aux investissements dans la productivité à court terme (20ème anniversaire), et dans la qualité (rénovation du Sequoia Lodge par exemple).
Philippe GAS ajoute que le taux de satisfaction est important alors même qu’il n’y a que la moitié des chambres du Sequoia qui sont rénovées. La dépense moyenne augmente de 7%, et les gens l’acceptent très bien. Comme au Ranch où les taux de satisfaction ont augmenté de moitié. Le retour sur investissement est immédiat.
Mark STEAD prend un second exemple: depuis 2005, la dépense par chambre a augmenté de 20 euros.
La crise impacte DLP avec une baisse de 3,6 points du taux d’occupation des hôtels. Et parallèlement il y a une augmentation des réservations. Cela veut dire que les gens restent moins longtemps.
La dépense dans les Parcs augmente. Et ce n’est pas du juste dû à l’augmentation des prix. La stimulation repose sur un travail sur les produits, sur les menus dans les restaurants…
Le chiffre d’affaire a augmenté de 1%. Ce chiffre est impacté par les coûts du 20ème anniversaire, mais il n’y a pas encore le retour sur investissement puisque le semestre s’arrête le 31 mars.
Ce mois d’avril est supérieur de 30% aux normes saisonnières. Il est meilleur que le mois d’avril 2011 qui était déjà un très bon mois. Avec le 20ème anniversaire, les réservations sont actuellement en hausse de 6 à 7%. Le taux de satisfaction est en hausse de 10% : les gens en parlent, reviennent. C’est un très bon résultat qui conforte la Société dans ses choix stratégiques.
L’EBIDTA (trésorerie disponible) est en baisse, mais c’est lié à la préparation du 20ème anniversaire et aux augmentations de salaires (environ 4%). Mais les effets positifs se feront sentir sur les prochaines années.
La baisse des résultats était prévue. La Société a continué à rembourser la dette : environ un demi-milliard d’euros depuis 5 ans, et dans les 4 ans encore 350 millions d’euros seront remboursés. Les remboursements de la dette permettent de réduire la charge financière.
Les investissements
Philippe GAS ajoute que les investissements vont continuer à porter la performance. L’effort est prévu sur 5 ans, pour améliorer la qualité visuelle. Beaucoup de gens étaient déçus de ce qu’était devenu « le Produit ». Mais les banques restreignent la dépense.
Le premier choix a été celui de privilégier la sécurité, au détriment du visuel. Par exemple le Sequoia Lodge qui n’avait pas été touché depuis 18 ans alors que les hôtels parisiens de cette catégorie sont refaits tous les 2 ans.
Il a fallu faire un plan pour rattraper le retard, pour que Disneyland soit remis à neuf pour ne pas rater les 20 ans. C’était une opportunité commerciale.
Cela permet d’augmenter la dépense moyenne pour arriver à l’équilibre.
L’attente était forte pour le 20ème anniversaire. Il fallait créer chez les gens la décision de venir dans la période d’attente. Et puis il y a un sentiment d’insécurité économique dans certains pays. Mais depuis 10 semaines, les réservations ont augmenté de 17%. Il y a donc eu conversion de l’attente vers la demande.
Le lancement représente 5 fois ce qu’a été la couverture médiatique du 15ème anniversaire. Un gros travail a été fait pour se positionner dans les médias non commerciaux, pour parler de la Société, pour travailler sur sa réputation. Nous avions des études à montrer, faites par le gouvernement français. Il y a eu un retour immédiat.
Le Press Event a permis un retour médiatique supérieur de 3 ou 4 fois à ce qu’il aurait été pour la même somme dépensée.
Nous sommes très fiers du niveau technique et d’innovation de DREAMS. Le taux de satisfaction est de 94% pour les « très satisfait ». Plus que le dernier show qui était Tarzan avec 90%. Il est encore supérieur pour les gens sans enfant : 98%.
Un peu plus tard dans l’année, le spectacle aura lieu vers 20h30/45 et les enfants pourront le voir.
Beaucoup de gens filment avec leur téléphone portable pour pouvoir le montrer à leurs amis, c’est un impact très important.
Le taux de satisfaction d’une journée est supérieur de 17% pour ceux qui ont vu le show.
Ce spectacle pourra être commercialisé de différentes façons, par exemple des packages dîner + show.
On regarde nos employés de la même façon que les visiteurs, parfois plus. Quand les visiteurs se plaignent, c’est souvent sur un CM. Nous continuons à investir sur leur formation et sur leur bien-être.
QUESTIONS – REPONSES
Une première question est posée à ce moment-là, et la deuxième partie de la réunion est donc une série de questions-réponses
Question sur le développement des Studios
Un plan de développement pluriannuel est-il prévu
pour les Studios ?
Philippe GAS parle alors de « Ratatouille » car ce n’est plus un secret. L’attraction doit ouvrir en 2014 et ce sera un concept unique du point de vue technologique. Pour le décor, le Paris de Ratatouille va être recréé. Il y aura également un restaurant assis, avec grosse capacité et menu unique (dans le style de l’Entrecôte où l’entrée et le plat sont uniques et le choix se fait sur le dessert). Il y a un réel besoin de restaurant dans cette partie du Parc.
Il y a d’autres plans pendant quelques années, au moins 2017/2018, attractions et restaurants. L’hôtel de la Tower Of Terror doit-il rester ainsi ?
On cherche à créer l’impact en faisant quelque chose de nouveau.
On s’interroge aussi sur la présence d’un hôtel haut de gamme à l’intérieur du Parc. Il y a une très grande demande pour les hôtels « value » et les hôtels de luxe. On réfléchit à une extension du Disneyland Hôtel avec des « suites », mais l’extension est difficile à réaliser car on ne peut pas faire des vues sur parking.
Pour le plan d’investissement, Ratatouille est la 1ère étape, après il faut négocier avec les banques, même si on a le cash.
Question sur les emprunts :
Quand les prêts de la phase 1A seront remboursés, y aura-t’ il moins de banques ?
Mark STEAD : oui
Philippe GAS : il restera toujours le Caisse des Dépôts et Consignations. Avec la crise les délais sont rallongés. Nous avons de bonnes relations avec eux. C’est un partenaire très difficile qui doit préserver l’argent des Français. Maintenant nous avons une relation de confiance.
Question écologie
J’étais venu à une Table Ronde en 2009 où j’avais fait une suggestion sur le recyclage en restauration. Où en est-on ?
Philippe GAS : on va y venir
Question fonctionnement de la gestion des Passeports annuels
Il y a une grande satisfaction envers le fonctionnement du Club Actionnaire mais pas pour celui du Service des Passeports Annuels. On ne reçoit jamais le « Envie de + »
Philippe GAS : cela va évoluer. L’outil informatique va évoluer. Cela fait partie des choix qui avaient été faits. Il y a une forte augmentation du nombre des passeports : 300 000.
Mark STEAD : pour traiter le volume de demande le processus est 100% manuel. On regarde les investissements pour l’automatiser.
Philippe GAS : l’outil informatique est ancien et désuet. L’argent a été débloqué l’an dernier. Cela va devenir plus performant.
Question collectionneur
Cela fait 12 ans que je suis Passeport annuel. Et je suis collectionneur, je dépense plus de 7000 euros par an, vous pouvez voir les factures. Le 12 avril les magasins qui vendaient le Pin’s n’ont pas fait leur travail. A 9h30 il n’y en avait plus nulle part alors qu’il devait y en avoir 1000. Et puis subitement après, d’autres personnes ont pu en avoir 2. C’était très mal organisé.
Philippe GAS : on a été pris par le succès. Ce pin’s est parti tout de suite, comme le pin’s pour les employés. On a été dépassés, on ne pensait que cela intéresserait autant de monde.
On fait beaucoup de travail sur les boutiques. Actuellement la performance progresse, la spécialisation aussi. On monte en qualité et il y a de nouvelles lignes très populaires.
Questions merchandising
La série vinylmation est un échec, elle n’est pas adaptée à la demande. Il faut vous adapter aux demandes des acheteurs
Philippe GAS : on fait des études marketing partout en Europe sur différents types de marchés pour voir ce qui fonctionne. Mais il n’y a pas de règle, on peut aussi rater. On essaie de comprendre l’attente, on pratique la segmentation de marché.
Question
Les vinylmation vont partir en Floride. Pourquoi les américains viendraient-ils à Paris s’ils trouvent chez eux les produits français ?
Philippe GAS : en août/septembre on va retrouver chez nous une gamme de produits venant des autres Parcs dans le monde. Le fait que les nôtres partent aux USA n’a aucun effet sur le nombre d’américains qui viennent à Disneyland Paris, ce nombre étant quasiment nul.
Il faut plaire au plus grand nombre. Nous voulons plaire à davantage d’Allemands par exemple. On investit moins en Allemagne mais on essaie de faire des choses plus ciblées. En Allemagne il y a un problème de rapport à la marque Disney. L’Allemand est plus intéressé à connaître le détail, et pas du tout par le « story telling ». Ils veulent aller vite, fort. Nous on a une histoire à raconter comme le nouveau concept Disney Store « Imagination », conçu comme un Parc d’attraction. En Allemagne, les 40 Disney Store ont fermé, cela n’intéressait pas. L’Allemagne est un marché très fragmenté.
Question :
Ici, le merchandising est décevant, les couleurs sont fades. Sur Time Square à New York le magasin est très beau
Philippe GAS : le World of Disney va révolutionner le Disney Village. Ici le Village ne raconte pas d’histoire, il a un problème d’identité.
L’intérieur du World of Disney va être sublime.
Cela va amener à repenser le Disney Store. Même chose pour la restauration. Il y aura des lignes nouvelles. Arrivée de partenaires potentiels, peut-être LEGO ?????
Il y aura une restauration italienne, un réaménagement du Hurricane. Le Wild West Show est à revoir. On est très sollicités, mais il y a la spécificité du dîner-spectacle.
Est-ce qu’on peut étendre le Village ? Comment faciliter le passage ? par exemple les gens ne vont pas trop au bout vers le Earl of Sandwich, qui est cependant rentable.
Question Soirées dans le Parc
Est-ce qu’une entrée à partir de 17h ou 18h va être possible ?
Philippe GAS : on regarde ce qu’on peut mettre en place. Entre 20h et 22h30 les gens dépensent plus.
Question
Mais les restaurants sont fermés.
Philippe GAS : cela va changer. A cause de Dreams nous devions obtenir l’autorisation administrative d’ouverture pour l’Auberge de Cendrillon qui est juste derrière. C’est fait depuis lundi. Nous voulions d’abord regarder comment cela se passait.
Questions CM – charges – chiffre d’affaires
Pour une ouverture plus tardive des restaurants, cela entraîne des charges supplémentaires liées aux salaires et les CM ne sont pas satisfaits des horaires allongés
Philippe GAS : les CM sont fiers de Dreams. Nous allons créer cette année 500 CDI.
40 délégués syndicaux ont essayé de mobiliser sans succès leurs collègues. Il en va de la légitimité du mouvement social. La négociation salariale a lieu chaque année en janvier. Depuis 2008, j’ai dit au Comité d’Etablissement que nous allions faire ce que nous pouvons. Il y a eu création chaque année de 300 à 500 CDI. Nous sortons d’une augmentation de 4 ½ %, on a besoin de gagner en visibilité. En juillet, l’augmentation sera de 1 ½ %, et en décembre il y aura une augmentation liée au mérite.
Question
Quel va être l’impact de la prochaine augmentation du SMIC ?
Philippe GAS : cela a l’air modéré. Il y aura un effet de compression des salaires, mais à court terme cela n’impactera pas.
Question
N’y a-t-il pas un problème de communication ?
Philippe GAS : c’est un problème. Le « management » n’a pas la capacité à expliquer aux gens. Je fais aussi des Tables Rondes avec les employés, il faut arriver à toucher les gens.
Question
Les CM ont parfois de longs trajets, il y a les bons d’essence. Le travail à faire est de leur parler (désolée, j’ai mal entendu ce qui était dit)
En 2011/12, le Chiffre d’Affaires baisse. Pensez-vous vendre des actifs ?
Philippe GAS : mieux travailler avec les CM, cela se fait. Nous avons donné des augmentations importantes. Si je pouvais faire des augmentations de salaire chaque année, je le ferais. Je préfère préserver l’emploi. L’augmentation a été de 4 ½ % cette année, et de 12% sur 3 ans.
Question
Depuis quand remboursez-vous la carte orange ?
Philippe GAS : je ne sais pas. On passe beaucoup de temps avec le Comité d’Etablissement : on essaie d’expliquer.
Sur la dette : ce semestre nous avons remboursé 64 millions d’euros, ce sera 75 pour le prochain semestre. On va respecter nos engagements, mais il faut rester prudent avec la crise notamment en Grèce et en Espagne. Nous ne vendrons pas d’actifs ; nous ne créerons pas de dette supplémentaire. Le cash est sain.
Mark STEAD précise : on a de la trésorerie. Si on perd de l’argent, ce sont les charges comptables et les dépréciations. Il n’y a pas de sortie de cash. Le résultat net n’est pas le plus important. C’est le flux de trésorerie qui montre notre force.
Questions qualité et attentes
On est fiers de voir le Parc maintenant. La qualité est supérieure.
Philippe GAS : la marque est l’élément de confiance, il faut la garder en vie. Après 20 ans, on était arrivés au bout d’un système et c’est là qu’on prend des risques sur la marque.
Question
Ce qui manque maintenant c’est le spectacle vivant. Fantasy Stage a disparu.
Philippe GAS : le théâtre du Château pourrait réapparaître. Un spectacle comme Lion King revient très cher. On fait des choix.
DREAMS va évoluer. On se positionne dans une gamme technologique.
Meet Mickey est très apprécié. On fait revivre un espace désuet.
Faire un choix, c’est renoncer à quelque chose.
Mais les choses reviennent, différentes.
Halloween va revenir, et va plaire aux déçus de l’année dernière.
Question
Aux débuts du Parc il y avait de très bons restaurants cotés au Gault et Millau. Problème de rentabilisation maintenant, et la clientèle très haut de gamme ne s’y retrouve pas.
Philippe GAS : le California Grill remonte actuellement. Il y a un nouveau Chef depuis 15 jours, Philippe Geneletti très inventif et qui a carte blanche pour en faire un restaurant « gourmet » haut de gamme. C’est remarquable.
Nous voulons dans la restauration rapide que les gens mangent chaud, c’est une priorité. Il faut aller là où il y a urgence. Les frustrations étaient grandes pour les temps d’attente. Maintenant on peut manger en 45 minutes, et chaud. Nous voulons simplifier les menus pour que les choix soient rapides.
Après on travaillera sur le plus haut de gamme. Nous hiérarchisons les priorités.
Au restaurant Inventions il y a une bonne atmosphère mais cela n’a pas beaucoup évolué. Le nouveau Chef va regarder cela.
Questions Villages Nature et Val d’Europe
Que pensez-vous du regroupement des 5 communes de Val d’Europe en une seule ?
Philippe GAS : nous y sommes favorables. Personnellement je trouve plus efficace d’avoir un seul interlocuteur.
Question
Heureusement que nous n’avons pas eu le circuit F1, cela aurait été antinomique avec les Villages Nature.
Philippe GAS : cela aurait nui à l’image. Par contre, nous avons signé un accord avec la Ligue Nationale de Basket pour créer la « Disneyland Paris Leaders Cup LNB». Qui aura lieu les 15, 16 et 17 février 2013. Maintenant il faut le finaliser et organiser. On regarde aussi pour le Taekwondo.
Retour sur le dialogue social et les CM
Qu’en est-il du dialogue social ?
Philippe GAS : le gouvernement a donné aux entreprises la responsabilité de négocier avec leurs employés.
Question
Pourquoi dans l’émission de Mireille Dumas sur France 3 ce sont des CM de la Parade qui ont joué le rôle de CM lambda ?
Philippe GAS : la journaliste a fait selon ses choix. Elle a pensé que ce serait mieux avec certains costumes. Nous avons travaillé avec un cinéaste qui a fait les 20 portraits de CM. Il travaille avec Mireille Dumas et lui en a parlé. Cela a donné l’idée de faire un sujet sur les coulisses. Ce n’est pas quelque chose de naturel pour Disney d’autoriser la communication sur les coulisses, mais j’ai pensé que cela pourrait jouer en faveur de notre image.
Des CM m’ont dit merci de leur avoir donné cette fierté de montrer ce qu’ils font.
Retour sur les Villages Nature
Où en est le projet Villages Nature ?
Philippe GAS : cela continue à avancer. Le permis de construire vient d’être déposé aujourd’hui. On a continué à travailler sur le caractère architectural. (On nous montre quelques maquettes qui étaient dans la salle). Comme pour le Parc Disneyland c’est le Château, ici l’icône sera le Parc Aquatique. Il sera unique en Europe : sorte de pyramide maya en verre et en bois. Les Villages seront thématisés, exemple des calanques du sud de la France. La géothermie profitera aux hôtels. Il y aura harmonie entre la ville et la nature : le look des façades changera selon les saisons.
La 1ère phase de 1700 unités, plus les infrastructures, est prévue pour 2016.
Une promenade avec story telling est prévue « les jardins extraordinaires ».
Ce sera une destination d’une semaine. L’investissement est minimum : 17 millions d’euros, car l’achat de ces unités reste une « niche fiscale ». Des investisseurs achètent les unités et les donneront en location à Pierre et Vacances par contrat.
Le retour sur investissement est direct. Il s’agit d’une joint-venture : 50% pour Disney et 50% pour Pierre et Vacances.
C’est Dominique Coquet qui va s’occuper des Villages Nature.
Questions sur l’action EuroDisney – le Club Actionnaires
Le coût de l’action chute, y aura –t’il rachat, augmentation de capital ?
Pour la prochaine Assemblée Générale d’Actionnaires y aura-t-il vote par internet ?
Mark STEAD : il n’y aura pas d’augmentation de capital, ni de rachat d’actions. On continue notre stratégie pour augmenter le chiffre d’affaires, améliorer les résultats et rembourser la dette pour réduire la charge financière.
Olivier LAMBERT : le vote sur Internet est une nouveauté. On va regarder les coûts et si cela peut être intéressant. Par contre pour le mettre en place, il faudra une modification des Statuts. Cela n’interviendra donc pas avant quelques années.
Question
Quel est l’état de vos réflexions sur les propositions présentées par l’APPAED le 11 avril dernier ? Notamment ce qui était très facile à mettre en place : la documentation financière de l’entreprise au Salon Mickey ?
Olivier LAMBERT : c’est fait depuis quelques jours. Vous pouvez consulter ces documents au salon Mickey.
Pour le reste, nous regardons. Certaines choses seront mises en place à la rentrée (je pense qu’il s’agit des visites et conférences dans un premier temps)
Question :
Ma fille a voulu passer au nominatif, cela s’est très mal passé. Cela dure depuis plusieurs mois.
Un autre participant a le même problème. Pour un troisième, cela s’est très bien passé.
Olivier LAMBERT : nous n’avons plus le même prestataire qui n’apportait pas la qualité de service attendu. La Société Générale offre une meilleure qualité. Mais tout dépend de votre propre banque, de leur connaissance de la procédure à suivre. Il y a un formulaire précis qui doit suivre un parcours précis.
Question
Pourquoi avoir choisi de diminuer le capital d’Euro Disney Associés plutôt que faire une augmentation.
Mark STEAD : on a regardé, mais ce n’était pas notre volonté. On a pensé que le marché ne pourrait pas soutenir l’augmentation.
A partir de là, les sujets se sont un peu mélangés
Question
Le revêtement de la Tour de la Terreur s’effondre. Avez-vous lancé une procédure contre l’entreprise ?
Philippe GAS : on essaie de comprendre pourquoi, puis on discutera avec la société. Puis on verra les assurances.
Question
Pour les Villages Nature et les séjours à la semaine, y aura-t-il possibilité d’offres couplées avec les Parcs ?
Philippe GAS : on regarde les liens, mais on sépare les produits pour éviter la « cannibalisation ». La vente et le marketing sont séparés. Ensuite on étudiera des passerelles pour faire du co-packaging.
Il faut voir aussi l’ouverture aux riverains, pour le Parc Aquatique.
Question
Vous deviez avoir une réunion pour la construction d’un Centre de Congrès ? Pourra-t-il accueillir aussi des spectacles ?
Philippe GAS : cela avance, il y a une société d’économie mixte avec la Région et le Département. Nous devons avoir une réunion demain. Ce Centre pourra aussi servir pour des spectacles.
Il est plus urgent actuellement d’avoir un hôtel « modéré » qu’un Centre de Congrès.
Question
Les Actionnaires ont-ils un statut privilégié dans la réservation, peut-on les reconnaître, les suivre ?
Olivier LAMBERT : si les réservations d’hôtel sont faites avec le CRO (Central Reservation Office), la réception de l’hôtel sait que vous êtes Actionnaire, si vous l’avez mentionné bien sûr.
Philippe GAS : cela demande un développement informatique pour se rappeler des visiteurs
Question
Pouvez-vous savoir avec les Passeports Annuels quand on vient et combien on dépense ?
Philippe GAS : oui.
On essaie de travailler sur un équilibre, par exemple les populations ciblées – les « office ladies » japonaises, femmes seules qui travaillent et qui dépensent beaucoup dans les loisirs.
La nouvelle stratégie de Passeports permettra de reconnaître la fidélité et le temps (nombre d’années d’adhésion). Elle sera mise en place d’ici la fin de l’année avec une logistique de suivi.
Question
Y aura-t-il un passeport pour la famille ?
Philippe GAS : on regarde
Question
J’ai entendu parler d’une carte Gold qui donnait 25% de réductions au lieu de 15%.
Olivier LAMBERT : non il n’y a pas de carte Gold. Mais on n’exclut pas de faire évoluer les critères d’adhésion au Club avec deux niveaux de services.
Question
Merci pour les facilités accordées aux handicapés maintenant. Seul souci, on ne peut pas rester avec un camping-car sur le parking du Disneyland Hotel. Il faut repartir sur le parking général
Philippe GAS : effectivement, c’est une question d’installations. On va regarder.
Question
Où en est l’extension du Centre Commercial dans la phase IV ?
Philippe GAS : c’est le 1er centre pour la SEGECE. C’est un modèle qu’ils veulent pousser pour en faire le 1er centre de France.
Nous avons une alliance pour le développement futur. Mais leur concept ne nous paraît pas approprié. On travaille avec eux. Actuellement il y a 2 concepts : l’un simple et adapté à la consommation régionale et qui me plait davantage ; le second esthétique mais compliqué. On pousse les études. Nous avons jusqu’à la fin de l’année pour signer. Réalisation pour dans 3-4 ans.
Question
Que proposez-vous pour les files d’attente ?
Philippe GAS : il faut voir Meet Mickey. On peut avoir des jeux interactifs. Beaucoup de choses ont été faites déjà par les Américains.
Question
Des brumisateurs quand il fait chaud?
Philippe GAS : les Américains le font.
Question
Que prévoyez-vous au Disney Village pour Roland Garros, les JO, l’Euro… ?
Philippe GAS : on regarde pour l’Euro. Cela crée l’animation dans le Disney Village.
21h la séance est levée.
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