TABLE RONDE DU 02 mars 2017
Cette Table Ronde a réuni 21 participants à l’Hôtel New York. Elle a commencé à 18h35 pour se terminer à 20h15. Elle était animée par :
Catherine POWELL, Présidente d’Euro Disney
Mark STEAD, Directeur Général Adjoint, Finances
Gilles DOBELLE, Managing Vice-Président, Directeur juridique
Catherine POWELL a introduit la séance en présentant son parcours personnel.
Arrivée à la tête de Disneyland Paris depuis 8 mois, elle a beaucoup observé le fonctionnement de cette entreprise difficile à gérer. Elle a noté que pour des raisons conjoncturelles politiques et économiques, il est difficile de contrôler l’avenir de la Société.
L’état de la Trésorerie induisait un choix : soit arrêter les investissements, soit relancer la fréquentation par des offres discount.
Une solution est d’avoir une meilleure réactivité et une certaine agilité : prendre le contrôle sur les finances, essayer d’attirer de nouveaux visiteurs par des activités complémentaires qui nécessitent peu d’investissement (comme par exemple le Noël Russe). Il faut viser la rentabilité.
Cela passe par
- mieux comprendre le consommateur
- viser l’excellence
- miser sur les Cast Members et encourager leurs prises de responsabilités
- une répartition des domaines dans l’équipe de Direction
La séance des questions/réponses est alors lancée.
Un premier interlocuteur remercie Disneyd’avoir investi depuis 30 ans dans les Parcs à Paris. Il y a une exigence de qualité car les prix proposés sont élevés. Mais c’est une expérience extraordinaire. Il faut que cela reste « magique » et il faut davantage utiliser l’image de Mickey pour la France en Europe et dans le monde .
Une intervenante demande ce qui va vraiment être mis en place pour atteindre la rentabilité et un niveau d’excellence qui a du mal à s’installer.
Catherine POWELL répond que le travail a déjà commencé. Par exemple sont visés certains consommateurs par âge ou pays pour créer des évènements ciblés à coûts raisonnables et qui permettent d’attirer de nouveaux visiteurs.
Une question concernant la future OPA est posée.
Réponse : « nous ne pouvons pas parler pour la Walt Disney Company. Ce qui est important c’est que cela va permettre de rembourser la dette et de faire des investissements.
Un actionnaire demande comment va continuer la relation avec les Petits Actionnaires après le rachat par la WDC. Que va devenir le Club Actionnaires et ses avantages ?
Gilles DOBELLE répond que le lien va se maintenir avec ce que représentent les Petits Actionnaires, membres du Club Actionnaires (environ 3600 adhérents).
Catherine POWELL ajoute qu’il y a une réflexion pour lancer quelque chose : ce sera communiqué lors de l’Assemblée générale.
Un participant demande s’il sera possible d’échanger nos actions, comme le Prince contre des actions DIS (Disney US)
Catherine POWELL répond qu’elle ne peut pas parler pour la WDC
Un autre participant demande si d’un point de vue juridique et pour maintenir l’égalité de traitement entre tous les actionnaires, la WDC n’est pas tenue de proposer la même chose à tous.
Gilles DOBELLE répond que la WDC a des juristes et qu’ils ont bien étudié l’opération.
Mark STEAD ajoute que cela fera partie de la mission de l’expert indépendant, choisi par le Conseil de Surveillance pour vérifier que l’opération est équitable.
L’actionnaire dit qu’il y a deux ans, le Conseil de Surveillance a conseillé de vendre les actions à 1,25€ et que maintenant, alors que la situation financière est bien plus mauvaise et que Euro Disney Associés ne vaut plus rien, le prix proposé sera de 2€. On a demandé il y a deux ans aux Actionnaires de mettre 20 fois leur mise de départ pour retrouver leur niveau. Beaucoup n’ont pas participé. Vous continuez à flouer les Actionnaires.
Mark STEAD réagit en disant qu’EDA est vide à cause de la dépréciation d’actifs qui est une obligation légale comptable. C’est la valeur comptable qui est égale à 0.
L’actionnaire : « vous avez noirci délibérément la situation. Vous déclarez un déficit que vous allez encore pouvoir reporter ».
Catherine POWELL : « les problèmes de Trésorerie sont récurrents »
L’Actionnaire : « les problèmes viennent du fait que l’on se précipite pour rembourser la dette. Le bilan est allégé, mais la Trésorerie est partie. Si la WDC le voulait, elle pourrait apporter la Trésorerie et nous accompagner. Au moment où on nous met dehors, elle commence à aider »
Mark STEAD conclut « nous ne pouvons pas parler pour la WDC ».
Un autre actionnaire demande pourquoi n’avoir jamais essayé de renégocier les charges énormes de frais de licence, de gérance et autres frais techniques.
Catherine POWELL répond que les royalties correspondent aux droits de propriété. C’est le business-model de la WDC : ils font payer des droits d’utilisation.
Mark STEAD ajoute « comment pouvez-vous dire qu’on n’a jamais essayé de renégocier les conventions, vous n’avez aucune preuve »
A partir de ce moment-là, les questions ont porté sur les nouveaux Pass Annuels.
- on paie de plus en plus cher avec de moins en moins d’avantages
- les sondages ont été biaisés car il fallait choisir entre la peste ou le choléra, donc on était obligé de choisir la proposition la moins pire
- vous créez une « usine à gaz » car si tout le monde prend un Infinity, cela sera vite ingérable notamment pour les zones prioritaires, la piscine …
- la fidélité n’est pas prise en compte
- les enfants n’ont pas été pris en compte, il faudrait un Pass famille
- si on perd le Pass, on nous fait payer son remplacement et en plus il faut attendre au moins trois semaines pour recevoir le nouveau d’où une perte financière
Catherine POWELL a tout noté et ils vont voir tout cela.
Pour terminer quelques questions sur les personnages qui ne parlent pas l’anglais, sur le prix du Brunch de l’Invention, une déception au California Grill.
A ce propos Catherine POWELL nous informe qu’ils vont collaborer avec Franck SAVOY, le fils de Guy SAVOY.
Les dernières questions ont porté sur la rénovation de Cinémagique et la transformation de Blanche Neige en Meet & Greet ou en Princesse d’un jour. Les changements sont actuellement en discussion.
Une question pour demander si on ne pouvait pas embellir le Disney Village, l’agrandir.
Au final une Table Ronde où l’on n’a pas appris grand-chose, mais qui nous a permis de faire la connaissance de Catherine POWELL qui est très chaleureuse et communicante.
RAPPEL : Questions posées par écrit par l’APPAED pour préparer la réunion
LA SOCIETE ED SCA:
- Que devient la société ED SCA. Quelle forme pourrait-elle prendre : SA, filiale…
- Que devient le Gérant
- Est-il utile de voter pour renouveler des membres du Conseil de Surveillance alors qu’il va disparaître
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