Mercredi 30 novembre Yann Lollier et moi-même avons rencontré Philippe GAS, Président d'Euro Disney SAS. Il était accompagné de Mark STEAD, nouveau Directeur Général Adjoint
Finances et d'Olivier LAMBERT, Chargé des Relations Investisseurs.
LA COMMUNICATION D’emblée Philippe GAS nous a dit qu’il était content que les Petits Actionnaires se regroupent dans une Association et que cela permettrait une meilleure communication. Nous avons indiqué avoir le sentiment que la communication d’Euro Disney était davantage orientée vers les visiteurs et avait plus une portée marketing. Ou bien elle est orientée vers la Presse. Nous avons exprimé le souhait qu’une communication plus axée sur les Petits Actionnaires se développe. Philippe GAS nous a rappelé ce qu’il a mis en place depuis 4 ans : tables rondes et conférences. Nous avons objecté que les tables rondes touchent 25 personnes environ 3 fois par an, et qu’il fallait donc en faire un commentaire exhaustif sur le site du Club Actionnaires. Nous avons demandé également que le Club Actionnaires donne de vraies explications et analyses argumentées sur les chiffres et que Euro Disney communique davantage sur les choix opérés (pourquoi telle orientation ou décision en rapport avec quels éléments) et sur la stratégie. Philippe GAS a admis que cette demande était pertinente et qu’ils ne communiquaient peut-être pas suffisamment sur ce point. Nous avons insisté sur le Club Actionnaire qui peut développer le système de tables rondes en diffusant des interviews de responsables, des débats…. De même nous avons rappelé que les Petits
Actionnaires sont très intéressés pas la vie de l’Entreprise et ses
coulisses, et qu’il serait intéressant de développer des visites de site, des
découvertes des différents métiers que l’on trouve sur les Parcs, par des
rencontres programmées, et/ou par des vidéos diffusées sur le site Corporate. Rappel de Philippe GAS : il y a au Club Actionnaires 2 personnes spécialisées en Finances qui peuvent répondre aux questions sur les chiffres. Il ne faut pas hésiter à les appeler.
LE CONSEIL DE SURVEILLANCE Toujours à propos de communication, l’APPAED a écrit au Conseil de Surveillance il y a plus d’un mois. Philippe GAS s’est étonné qu’aucune réponse n’ait encore été donnée. Olivier LAMBERT a affirmé qu’elle était en préparation. Philippe GAS a insisté sur le fait qu’il était important que nous rencontrions le Président du Conseil de Surveillance Antoine JEANCOURT-GALIGNANY. Nous lui avons expliqué pourquoi le Conseil de Surveillance cristallisait une grande partie des mécontentements. Nous avons dit que ce Conseil nous semblait plutôt inféodé à Euro Disney. Philippe GAS a assuré que ce Conseil était bien indépendant, et a ajouté en réponse à nos questions que le fait que 2 des membres étaient des salariés de la TWDC était un avantage et une garantie. Nous avons rappelé que le Conseil de Surveillance doit bien sûr surveiller la gestion de l’Entreprise, mais aussi s’assurer de la transparence et de la fiabilité de l’information. Nous avons fait part du sentiment que les Petits Actionnaires ont d’être ignorés par le Conseil de Surveillance, qui de toute façon ne communique pas avec eux. Philippe GAS a bien compris et a eu l’air surpris de l’ampleur du problème. Il estime Antoine JEANCOURT-GALIGNANI et considère qu’il est très dévoué à Euro Disney et qu’il fait tout pour le bien de la société. Nous avons pris acte, mais redit que nous ignorions tout cela puisqu’il n’y a aucun retour. Philippe GAS a réaffirmé la nécessité d’une entrevue avec Antoine JEANCOURT-GALIGNANI. LES CHIFFRES
Mark STEAD a confirmé que l’Entreprise est saine. Il y a des liquidités qui permettent les investissements et les préparatifs du 20ème anniversaire. Certes la dette est énorme, mais les remboursements sont programmés jusqu’en 2028. Le rachat des installations du Parc prendra le relais de certains crédits arrivant à terme et se fera donc naturellement. Philippe GAS a confirmé que malgré les éléments extérieurs (crise européenne, mauvais temps….) la fréquentation augmente. L’image du Parc reste excellente et il faut continuer à investir pour justement que les visiteurs continuent à trouver l’expérience magique qu’ils viennent chercher. En tant que fans et même qu’actionnaires, nous ne pouvons qu’acquiescer. Pour répondre à la question « combien de visiteurs et combien faut-il qu’ils dépensent pour que le Parc soit rentable ? » Philippe GAS a répondu que la question de rentabilité ne se posait pas en terme de quantité de visiteurs, mais qu’il fallait plutôt considérer ce qu’ils dépensaient. De plus, avec les prévisions sur les intentions de visite et sur les réservations, il y a possibilité d’ajuster le nombre des personnels, l’ouverture de certains restaurants ou boutiques. Cela permet donc de jouer sur les charges. Comment attirer de nouveaux investisseurs ? ils y travaillent. Le cours de l’action en Bourse ? ils subissent. J’ai ensuite posé la question sur les relations avec la TWDC ? « Elles sont très bonnes » Comme j’ai insisté en demandant notamment pourquoi la TWDC prenait 6% du chiffre d’affaire et ne participait pas aux frais de marketing par exemple ? quelle est votre marge d’autonomie ? la TWDC ne va t’elle pas racheter les actions des petits porteurs ? " la TWDC nous aide beaucoup, elle a même repoussé certains versements de redevance aux calendes grecques (après 2028). C’est grâce à eux que nous existons, l’image c’est eux et ils font déjà beaucoup. La TWDC tient beaucoup à la réussite de Disneyland Paris car c’est leur image en Europe. Mais nous sommes indépendants, c’est nous qui prenons toutes les décisions nous concernant." Nous avons également évoqué le projet Village Nature. Euro Disney est pour moitié dans le projet avec Pierre et Vacances. L’investissement est peu important et les environ 1800 chambres de la phase 2015 vont attirer dans la région des personnes qui ne se déplaceraient pas pour venir visiter Disneyland Paris. La proximité aidant, on peut penser qu’ils auront envie de découvrir les Parcs. Et puis il y a dans le projet un Parc Aquatique, il pourra probablement faire l’objet d’accords afin d’en faire profiter les visiteurs de Disneyland Paris. A la fin de notre entretien, Philippe GAS a réaffirmé qu’une rencontre avec le Président du Conseil de Surveillance était nécessaire et allait avoir lieu très prochainement. Il a conclu en disant que nous allions nous revoir bientôt.
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